vendredi 29 janvier 2016

Logiciels pour CNC gratuits

logiciels gratuits pour CNC et comment les trouvees

 
Une machine à commande numérique peut apporter beaucoup à un utilisateur amateur, seulement les prix de ces machines ne sont pas toujours à la portée de tout le monde, et encore, pour utiliser tout leur potentiel, ces machines requièrent des logiciels spécialisés, et dont les coûts d’acquisition des licences sont également assez élevés.   En effet, les coûts liés à l’achat de licences pour les logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO), utilisés pour concevoir et dessiner les pièces, ainsi que les logiciels de fabrication assistée par ordinateur (FAO) utilisés pour élaborer les séquences de commandes machine, peuvent facilement atteindre plusieurs milliers d’euros par ans. Soit presque autant que le prix de la machine elle-même. Mais heureusement que les solutions gratuites et open sources existent ! Voici une liste de logiciels gratuits pour CNC pour faire tourner une fraiseuse CNC :

logiciels gratuits pour CNC
logiciels gratuits pour CNC

Conception et design des pièces
  • Inkscape : Inkscape est un logiciel de dessin vectoriel, disponible pour Windows, Mac OS X et Linux. Inkscape dispose d’une interface en français, et peut importer des images aux formats Postscript, EPS, JPEG, PNG et TIFF. Les projets peuvent être exportés en plusieurs formats, notamment le format SVG. Inkscape est facile d’utilisation et idéal pour convertir des images 2D en tracé vectoriel.

  • DraftSight : développé par Dassault Systemes, DraftSight existe en version gratuite (nécessite une activation par email). C’est un logiciel de CAO 2D assez puissant, qui permet de visualiser et d’éditer des Fichiers DWG et DXF. Disponible pour Windows, Mac et Linux, il permet également d’exporter les fichiers en plusieurs formats, notamment les formats STL, SVG, et bien entendu DWG/DXF.

  • SketchUp :SketchUp est devenu un logiciel incontournable dans le monde de la modélisation 3D. SketchUp est disponible pour Windows (à partir de Windows 7), et Mac OS (à partir de Mac OS X 10.8 (mountain Lion)). Il dispose d’une interface conviviale et facile à utiliser, ce qui en fait un outil de choix pour les débutants. D’autre part, SketchUp dispose d’une grande communauté qui développe des plugins et crée des modèles 3D gratuits. Et malgré le fait que la version gratuite de SketchUp ne permet pas d’exporter aux formats DXF ou STL, il existe des plugins qui ajoutent cette fonctionnalité, voire même exporter du G-code pour les dessins peu compliqués. L’installation des plugins dans SketchUp est très simple et il est même possible de chercher des plugins directement depuis l’interface du logiciel.

  • Blender : Blender est un logiciel très puissant pour la modélisation 3D, il est gratuit et open source. Blender est disponible pour Windows (à partir de XP), Mac OSX (à partir de 10.6) et Linux. Blender est plus connu pour la création d’images et d’animations réalistes en 3D, mais il peut également servir dans le domaine du fraisage CNC. Il est capable d’exporter des fichiers aux formats DXF et STL entre autres. Et tout comme SketchUp, Blender dispose lui aussi d’une grande communauté, et il existe beaucoup de banques de modèles 3D en téléchargement gratuit, ainsi qu’un grand nombre de plugins. Il existe même une extension gratuite appelée « Blender CAM » qui permet de générer du G-code directement à partir du logiciel.


Logiciels de fabrication assistée par ordinateur
  • FreeMill: FreeMill est un logiciel FAO gratuit développé par MecSoft. Le logiciel est compatible avec les fraiseuses 3 axes et peut importer des fichiers en plusieurs formats, notamment le format STL. La génération du G-code est rendu facile par l’interface simple de l’application, il suffit de suivre les instructions de l’assistant. Il est également possible de simuler les parcours d’outil pour avoir une idée à quoi pourrait ressembler la pièce finale.

  • G-simple : G-simple est un logiciel FAO gratuit pour les machines 3 axes, qui permet de générer le G-code à partir de fichiers DXF. Le logiciel est assez simple d’utilisation, et l’interface plutôt intuitive. G-simple est disponible pour Windows Vista, XP, 2000, et 98, ainsi que Linux en utilisant l’application « wine ».

  • Badog CAM : Badog CAM est tres facile a utiliser et ciblé pour les débutantes de la monde de CNC. Il est concu a Fribourg et il est disponible strictement pour les suisses. Badog CAM est disponible pour Windows Vista, XP, 2000, et 98.

  • QCAD : QCAD est un logiciel de dessin assisté par ordinateur gratuit et open source qui permet de réaliser des conceptions en 2D. Il dispose d’une interface simple et intuitive et de beaucoup de fonctionnalités. QCAD peut importer et exporter des fichiers au format DXF et DWG. Avec l’extension QCAD/CAM, il est possible d’ajouter des fonctionnalités de FAO au logiciel. Et il donc tout à fait possible d’utiliser QCAD pour générer les parcours d’outil et le G-code.


Autres logiciels gratuits pour CNC
  • EMC2 ou LinuxCNC: Pour interpréter le G-code et le transformer en commandes compréhensibles par la fraiseuse CNC, LinuxCNC (anciennement appelé EMC2) est presque la seule solution fiable et gratuite dans son domaine, il est même meilleur que beaucoup de logiciels payants. LinuxCNC dispose d’une grande communauté et d’une documentation très complète. Il est disponible sous Linux, et il existe des distributions d’Ubuntu avec LinuxCNC préinstallé.

  • Ace Converter : Ace Converter est un logiciel gratuit et open source pour convertir dex fichiers DXF 2D en G-code.

  • OpenSCAM: OpenSCAM est un logiciel open source qui permet de simuler une machine CNC 3 axes. Il est disponible sous Windows, Mac OS, et Linux.

Code Happy Birthday

Faisons chanter un peu notre Arduino

//ONG LIT YIT 2013-07-20
//This following code plays happy birthday melody on Arduino
//Put Piezo Buzzer on GDN and 9 (Positive and negative are reversible)
//this project requires a Piezo Buzzer and

// an Arduino board and

//jumper wires to connect Buzzer's (+) to ~9 and (-) to GND (any GND)

//HAVE FUN

//this project requires a Piezo Buzzer and

// an Arduino board and

//jumper wires to connect Buzzer's (+) to ~9 and (-) to GND (any GND)

//HAVE FUN

int speakerPin = 9;

int length = 28; // the number of notes

char notes[] = "GGAGcB GGAGdc GGxecBA yyecdc";

int beats[] = { 2, 2, 8, 8, 8, 16, 1, 2, 2, 8, 8,8, 16, 1, 2,2,8,8,8,8,16, 1,2,2,8,8,8,16 };

int tempo = 150;

void playTone(int tone, int duration) {

 for (long i = 0; i < duration * 1000L; i += tone * 2) {

   digitalWrite(speakerPin, HIGH);

   delayMicroseconds(tone);

   digitalWrite(speakerPin, LOW);

   delayMicroseconds(tone);

 }

}

void playNote(char note, int duration) {

 char names[] = {'C', 'D', 'E', 'F', 'G', 'A', 'B',           

                 'c', 'd', 'e', 'f', 'g', 'a', 'b',

                 'x', 'y' };

 int tones[] = { 1915, 1700, 1519, 1432, 1275, 1136, 1014,

                 956,  834,  765,  593,  468,  346,  224,

                 655 , 715 };

 int SPEE = 5;

 // play the tone corresponding to the note name

 for (int i = 0; i < 17; i++) {

   if (names[i] == note) {
    int newduration = duration/SPEE;
     playTone(tones[i], newduration);

   }

 }

}

void setup() {

 pinMode(speakerPin, OUTPUT);

}

void loop() {

 for (int i = 0; i < length; i++) {

   if (notes[i] == ' ') {

     delay(beats[i] * tempo); // rest

   } else {

     playNote(notes[i], beats[i] * tempo);

   }

   // pause between notes

   delay(tempo);

 }

}

jeudi 28 janvier 2016

Arduino Mega 2560 le must du développement

La carte Mega est "LA" carte qu'il vous faut si vous manquez de broches E/S et de mémoire avec votre Uno ou Duemilanove

Vue d'ensemble 

 pour une dizaine d'euro la générique ;

http://www.ebay.fr/itm/Mega-R3-Atmega2560

 

La carte Arduino Mega 2560 est une carte à microcontrôleur basée sur un ATmega2560 (fiche technique).
Cette carte dispose :
  • de 54 (!) broches numériques d'entrées/sorties (dont 14 peuvent être utilisées en sorties PWM (largeur d'impulsion modulée)),
  • de 16 entrées analogiques (qui peuvent également être utilisées en broches entrées/sorties numériques),
  • de 4 UART (port série matériel),
  • d'un quartz 16Mhz,
  • d'une connexion USB,
  • d'un connecteur d'alimentation jack,
  • d'un connecteur ICSP (programmation "in-circuit"),
  • et d'un bouton de réinitialisation (reset).
Elle contient tout ce qui est nécessaire pour le fonctionnement du microcontrôleur; Pour pouvoir l'utiliser et se lancer, il suffit simplement de la connecter à un ordinateur à l'aide d'un câble USB (ou de l'alimenter avec un adaptateur secteur ou une pile, mais ceci n'est pas indispensable, l'alimentation étant fournie par le port USB).
La carte Arduino Mega 2560 est compatible avec les circuits imprimés prévus pour les cartes Arduino Uno, Duemilanove ou Diecimila.

Schéma et typon de référence

Fichier EAGLE : arduino-mega2560-reference-design.zip

Brochage de la carte Mega 2560

Synthèse des caractéristiques

MicrocontrôleurATmega2560
Tension de fonctionnement5V
Tension d'alimentation (recommandée)7-12V
Tension d'alimentation (limites)6-20V
Broches E/S numériques54 (dont 14 disposent d'une sortie PWM)
Broches d'entrées analogiques16 (utilisables en broches E/S numériques)
Intensité maxi disponible par broche E/S (5V)40 mA (ATTENTION : 200mA cumulé pour l'ensemble des broches E/S)
Intensité maxi disponible pour la sortie 3.3V50 mA
Intensité maxi disponible pour la sortie 5VFonction de l'alimentation utilisée - 500 mA max si port USB utilisé seul
Mémoire Programme Flash256 KB dont 8 KB sont utilisés par le bootloader
Mémoire SRAM (mémoire volatile)8 KB
Mémoire EEPROM (mémoire non volatile)4 KB
Vitesse d'horloge16 MHz

Alimentation

La carte Arduino Mega 2560 peut-être alimentée soit via la connexion USB (qui fournit 5V jusqu'à 500mA) ou à l'aide d'une alimentation externe. La source d'alimentation est sélectionnée automatiquement par la carte.
L'alimentation externe (non-USB) peut être soit un adapteur secteur (pouvant fournir typiquement de 3V à 12V sous 500mA) ou des piles (ou des accus). L'adaptateur secteur peut être connecté en branchant une prise 2.1mm positif au centre dans le connecteur jack de la carte. Les fils en provenance d'un bloc de piles ou d'accus peuvent être insérés dans les connecteurs des broches de la carte appelées Gnd (masse ou 0V) et Vin (Tension positive en entrée) du connecteur d'alimentation.
La carte peut fonctionner avec une alimentation externe de 6 à 20 volts. Cependant, si la carte est alimentée avec moins de 7V, la broche 5V pourrait fournir moins de 5V et la carte pourrait être instable. Si on utilise plus de 12V, le régulateur de tension de la carte pourrait chauffer et endommager la carte. Aussi, la plage idéale recommandée pour alimenter la carte Uno est entre 7V et 12V.
La carte Arduino Mega2560 diffère de toutes les cartes précédentes car elle n'utilise par le circuit intégré FTDI usb-vers-série. A la place, elle utilise un Atmega8U2 programmé en convertisseur USB-vers-série.
Les broches d'alimentation sont les suivantes :
  • VIN. La tension d'entrée positive lorsque la carte Arduino est utilisée avec une source de tension externe (à distinguer du 5V de la connexion USB ou autre source 5V régulée). Vous pouvez alimenter la carte à l'aide de cette broche, ou, si l'alimentation est fournie par le jack d'alimentation, accéder à la tension d'alimentation sur cette broche.
  • 5V. La tension régulée utilisée pour faire fonctionner le microcontrôleur et les autres composants de la carte (pour info : les circuits électroniques numériques nécessitent une tension d'alimentation parfaitement stable dite "tension régulée" obtenue à l'aide d'un composant appelé un régulateur et qui est intégré à la carte Arduino). Le 5V régulé fourni par cette broche peut donc provenir soit de la tension d'alimentation VIN via le régulateur de la carte, ou bien de la connexion USB (qui fournit du 5V régulé) ou de tout autre source d'alimentation régulée.
  • 3V3. Une alimentation de 3.3V fournie par le circuit intégré FTDI (circuit intégré faisant l'adaptation du signal entre le port USB de votre ordinateur et le port série de l'ATmega) de la carte est disponible : ceci est intéressant pour certains circuits externes nécessitant cette tension au lieu du 5V). L'intensité maximale disponible sur cette broche est de 50mA
  • GND. Broche de masse (ou 0V).The power pins are as follows:

Mémoire

L'ATmega 2560 a 256Ko de mémoire FLASH pour stocker le programme (dont 8Ko également utilisés par le bootloader). L'ATmega 2560 a également 8 ko de mémoire SRAM (volatile) et 4Ko d'EEPROM (non volatile - mémoire qui peut être lue à l'aide de la librairie EEPROM) .
Pour info : Le bootloader est un programme préprogrammé une fois pour toute dans l'ATméga et qui permet la communication entre l'ATmega et le logiciel Arduino via le port USB, notamment lors de chaque programmation de la carte.

Entrées et sorties numériques

Chacune des 54 broches numériques de la carte Mega peut être utilisée soit comme une entrée numérique, soit comme une sortie numérique, en utilisant les instructions pinMode(), digitalWrite() et digitalRead() du langage Arduino. Ces broches fonctionnent en 5V. Chaque broche peut fournir ou recevoir un maximum de 40mA d'intensité et dispose d'une résistance interne de "rappel au plus" (pull-up) (déconnectée par défaut) de 20-50 KOhms. Cette résistance interne s'active sur une broche en entrée à l'aide de l'instruction digitalWrite(broche, HIGH).
De plus, certaines broches ont des fonctions spécialisées :
  • Communication Serie: Port Serie Serial : 0 (RX) and 1 (TX); Port Serie Serial 1: 19 (RX) and 18 (TX); Port Serie Serial 2: 17 (RX) and 16 (TX); Port Serie Serial 3: 15 (RX) and 14 (TX). Utilisées pour recevoir (RX) et transmettre (TX) les données séries de niveau TTL. Les broches 0 (RX) and 1 (TX) sont connectées aux broches correspondantes du circuit intégré ATmega8U2 programmé en convertisseur USB-vers-série de la carte, composant qui assure l'interface entre les niveaux TTL et le port USB de l'ordinateur.
  • Interruptions Externes: Broches 2 (interrupt 0), 3 (interrupt 1), 18 (interrupt 5), 19 (interrupt 4), 20 (interrupt 3), et 21 (interrupt 2). Ces broches peuvent être configurées pour déclencher une interruption sur une valeur basse, sur un front montant ou descendant, ou sur un changement de valeur. Voir l'instruction attachInterrupt() pour plus de détails.
  • Impulsion PWM (largeur d'impulsion modulée): Broches 0 à 13. Fournissent une impulsion PWM 8-bits à l'aide de l'instruction analogWrite().
  • SPI (Interface Série Périphérique): Broches 50 (MISO), 51 (MOSI), 52 (SCK), 53 (SS). Ces broches supportent la communication SPI (Interface Série Périphérique) disponible avec la librairie pour communication SPI. Les broches SPI sont également connectées sur le connecteur ICSP qui est mécaniquement compatible avec les cartes Uno, Duemilanove et Diecimila.
  • I2C: Broches 20 (SDA) et 21 (SCL). Supportent les communications de protocole I2C (ou interface TWI (Two Wire Interface - Interface "2 fils"), disponible en utilisant la librairie Wire/I2C (ou TWI - Two-Wire interface - interface "2 fils") . Noter que ces broches n'ont pas le même emplacement que sur les cartes Uno, Duemilanove ou Diecimila.
  • LED: Broche 13. Il y a une LED incluse dans la carte connectée à la broche 13. Lorsque la broche est au niveau HAUT, la LED est allumée, lorsque la broche est au niveau BAS, la LED est éteinte.

Broches analogiques

La carte Mega2560 dispose de 16 entrées analogiques, chacune pouvant fournir une mesure d'une résolution de 10 bits (càd sur 1024 niveaux soit de 0 à 1023) à l'aide de la très utile fonction analogRead() du langage Arduino. Par défaut, ces broches mesurent entre le 0V (valeur 0) et le 5V (valeur 1023), mais il est possible de modifier la référence supérieure de la plage de mesure en utilisant la broche AREF et l'instruction analogReference() du langage Arduino.
Note : les broches analogiques peuvent être utilisées en tant que broches numériques.

Autres broches

Il y a deux autres broches disponibles sur la carte :
  • AREF : Tension de référence pour les entrées analogiques (si différent du 5V). Utilisée avec l'instruction analogReference().
  • Reset : Mettre cette broche au niveau BAS entraîne la réinitialisation (= le redémarrage) du microcontrôleur. Typiquement, cette broche est utilisée pour ajouter un bouton de réinitialisation sur le circuit qui bloque celui présent sur la carte.

Communications

La carte Arduino Mega2560 dispose de toute une série de facilités pour communiquer avec un ordinateur, une autre carte Arduino, ou avec d'autres microcontrôleurs. L'ATmega2560 dispose de quatre UARTs (Universal Asynchronous Receiver Transmitter ou émetteur-récepteur asynchrone universel en français) pour communication série de niveau TTL (5V) et qui est disponible sur les broches 0 (RX) et 1 (TX). Un circuit intégré ATmega8U2 sur la carte assure la connexion entre cette communication série de l'un des ports série de l'ATmega 2560 vers le port USB de l'ordinateur qui apparaît comme un port COM virtuel pour les logiciels de l'ordinateur. Le code utilisé pour programmer l'ATmega8U2 utilise le driver standard USB COM, et aucun autre driver externe n'est nécessaire. Cependant, sous Windows, un fichier .inf est requis.
Le logiciel Arduino inclut une fenêtre terminal série (ou moniteur série) sur l'ordinateur et qui permet d'envoyer des textes simples depuis et vers la carte Arduino. Les LEDs RX et TX sur la carte clignote lorsque les données sont transmises via le circuit intégré ATmega8U2 utilisé en convertisseur USB-vers-série et la connexion USB vers l'ordinateur (mais pas pour les communications série sur les broches 0 et 1).
Une librairie Série Logicielle permet également la communication série (limitée cependant) sur n'importe quelle broche numérique de la carte UNO.
L' ATmega2560 supporte également la communication par protocole I2C (ou interface TWI (Two Wire Interface - Interface "2 fils") et SPI :
Programming
La carte Mega2560 peut être programmée avec le logiciel Arduino (à télécharger ici). Il suffit de sélectionner "Arduino Mega" dans le menu Tools > Board. Pour plus de détails sur le langage Arduino, voir la référence du langage Arduino et pour apprendre à programmer en langage Arduino voir la page Apprendre.
Le microcontrôleur ATmega2560 présent sur la carte Arduino Mega2560 est livré avec un bootloader (petit programme de démarrage) préprogrammé qui vous permet de transférer le nouveau programme dans le microcontrôleur sans avoir à utiliser un matériel de programmation externe. Ce bootloader communique avec le microcontrôleur en utilisant le protocol original STK500 (reference, fichiers C).
Vous pouvez bien sûr passer outre le bootloader et programmer le microcontrôleur via le connecteur ICSP ( In-Circuit Serial Programming - "Programmation Série Dans le circuit" en français); voir ces instructions (en anglais) pour plus de détails.
Le source du code pour le circuit intégré ATmega8U2 est disponible. L'ATmega8U2 est chargé avec un bootloader DFU qui peut être activé en connectant le cavalier au dos de la carte (près de la carte de l'Italie) et en réinitialisant le 8U2. Vous pouvez alors utiliser le logiciel FLIP de chez Atmel (Windows) ou le programmeur DFU (Mac OS X et Linux) pour charger le nouveau code. Ou bien vous pouvez utiliser le connecteur ICSP avec un programmateur externe (pour réécrire le bootloader DFU).

Réinitialisation (logicielle) automatique

Plutôt que de nécessiter un appui sur le bouton poussoir de réinitialisation avant un transfert de programme, la carte Arduino Mega2560 a été conçue de telle façon qu'elle puisse être réinitialisée par un logiciel tournant sur l'ordinateur. Une des broches matérielles de contrôle du flux (DTR) du circuit intégré ATmega8U2 est connecté à la ligne de réinitialisation de l'ATmega2560 via un condensateur de 100 nanofarads. Lorsque cette broche est mise au niveau BAS, la broche de réinitialisation s'abaisse suffisamment longtemps pour réinitialiser le microcontrôleur. Le logiciel Arduino utilise cette possibilité pour vous permettre de transférer votre programme dans la carte par un simple clic sur le bouton de transfert de la barre de boutons de l'environnement Arduino. Cela signifie que le bootloader peut avoir un temps mort plus court, la mise au niveau bas de la broche DTR étant bien coordonnée avec le début du transfert du programme.
Ce fonctionnement a d'autres implications. Quand la carte Mega2560 est connectée à un ordinateur fonctionnant soit sous Mac Os X ou Linux, la carte se réinitialise à chaque fois qu'une connexion se fait entre elle et le logiciel (via le port USB). Pendant la demi-seconde suivante, le bootloader s'exécute sur la carte Mega2560. Puisqu'il est programmé pour ignorer les données mal formatées (càd toute donnée en plus du transfert d'un nouveau programme), il interceptera les quelques premiers octets de donnée envoyé à la carte après qu'une connexion soit établie. Si un programme s'exécutant sur la carte reçoit une configuration initiale ou d'autres données quand il démarre, assurez-vous que le logiciel avec lequel il communique attend une seconde après l'ouverture de la connexion avant d'envoyer ces données.
La carte Mega2560 comporte une piste (du circuit imprimé) que vous pouvez couper pour désactiver la réinitialisation automatique. Les bords de chaque côté de la piste peuvent solidarisés ensemble pour la réactiver. Vous pouvez également désactiver la réinitialisation automatique en connectant une résistance de 110 Ohms entre le +5V et la ligne de réinitialisation (reset); voir ce fil du forum (en anglais) pour plus de détails.

Protection du port USB contre la surcharge en intensité

La carte Arduino Mega2560 intègre un polyfusible réinitialisable qui protège le port USB de votre ordinateur contre les surcharges en intensité (le port USB est généralement limité à 500mA en intensité). Bien que la plupart des ordinateurs aient leur propre protection interne, le fusible de la carte fournit une couche supplémentaire de protection. Si plus de 500mA sont appliqués au port USB, le fusible de la carte coupera automatiquement la connexion jusqu'à ce que le court-circuit ou la surcharge soit stoppé.

Caractéristiques Mécaniques

Les longueurs et largeurs maximales du circuit imprimé de la carte Mega2560 sont respectivement 10.16 cm et 5.33 cm, avec le connecteur USB et le connecteur d'alimentation Jack s'étendant au-delà des dimensions de la carte. Plusieurs trous de vis permettent à la carte d'être fixée sur une surface ou dans un boîtier. Noter que la distance entre les broches 7 et 8 est de 0.16 pouces, et non un multiple des 0.1 pouces séparant les autres broches.
La carte Mega2560 a été conçue pour être compatible avec la plupart des circuits imprimés des modules prévus pour les cartes Uno, Diecimila ou Duelmilanove. Les broches numériques 0 à 13 (et les broches adjacentes AREF et GND), les entrées analogiques 0 à 5, le connecteur de tension et le connecteur ICSP ont des emplacements identiques pour toutes ces cartes. De la même façon, l'UART principale (port série) est connectée sur les mêmes broches (0 et 1), ainsi que les interruptions externes 0 et 1 (respectivement sur les broches 2 et 3). La communication SPI est disponible via le connecteur ICSP à la fois pour les cartes Mega2560 et Uno, Duemilanove, Diecimila. Noter cependant que la connexion I2C n'est pas disponible sur les mêmes broches pour la Mega (broches 20 et 21) que pour les cartes Uno / Duemilanove / Diecimila (broches analogiques 4 et 5).

Commentaires utilisateurs

  • Cette carte qui intègre une très grande compatibilité avec les versions Uno, Duemilanove, Diecimila rassurera les plus exigeants : on peut débuter de petits projets qui pourront grossir sans soucis pour passer le jour venu à une carte Mega 2560 qui offre décidément une capacité de mémoire et un nombre de broches numériques d'entrée/sortie impressionnants, à même de couvrir tous les besoins envisageables pour un développement complexe.

samedi 9 janvier 2016

Apprendre à faire de belles soudures



http://arduinooo.com/home/48-apprendre-a-faire-de-belles-soudures

Apprendre à faire de belles soudures
Alors, voilà ! À la demande générale, je vous ai réalisé un tuto sur la réalisation de belles soudures.
Quand je dois dépanner une carte électronique, la première chose que j'examine, ce sont les soudures ! Rares sont les cas où je n'ai pas eu à en refaire !

À qui est destiné ce tuto ?

Ce tuto devrait servir à tous les passionnés d'arcade qui doivent modifier ou réparer leur borne : installation d'un bouton supplémentaire, ajout d'un bouton de crédit, installation d'un capkit, changement d'une alim, etc.

Pourquoi faire de belles soudures ?

De belles soudures n'ont que des avantages :
  • pas de risque de faux contact
  • pas de risque de fil qui s'arrache et aille toucher ce qu'il ne fallait surtout pas
Par conséquent, les risques de panne sont réduits.
Et j'ajouterais :
  • Satisfaction personnelle du travail bien fait
Lexique
  • panne : l'extrémité chaude du fer à souder
  • fil à souder : mélange étain + plomb dont la température de fusion est d'environ 200 °C
  • de la soudure : ce que l'on obtient une fois que le fil à souder a fondu
  • flux : décapant chimique incorporé à l'intérieur du fil à souder
  • tresse : fils tressés qui servent à absorber de la soudure par capillarité
On y va...

1. Le matériel

1.a Le fer à souder

Avec vos mimines, c'est l'un des principaux acteurs de la soudure.
Les deux caractéristiques essentielles d'un fer à souder sont :
  • sa puissance : c'est la capacité d'un fer à maintenir la température de sa panne quand on l'utilise
  • la température de sa panne
D'autres caractéristiques :
  • la possibilité d'interchanger les pannes
  • l'aspect antistatique
  • un fonctionnement basse tension
  • le poids du fer, sa maniabilité
  • la qualité du cordon : souplesse, résistance à la chaleur
Il en existe à tous les prix. Un fer dont la température est réglable est préférable, mais coûte largement plus cher qu'un fer classique.
La température idéale dépend du type de fil à souder utilisé et de la soudure à réaliser. En général, 350 °C est une bonne valeur.
Sur les fers non réglables, température et puissance sont malheureusement étroitement liées. Le fer non réglable va chauffer continuellement, même quand il est posé sur le socle. Toute sa puissance de chauffe va donc partir dans l'air ambiant et la température de sa panne va donc fortement grimper.
Pour un fer moins puissant (par exemple 11W), c'est la même chose, mais vu qu'il n'y a que 11W à évacuer, la température de la panne montera moins haut.
Sur un fer réglable, il existe un capteur de température (idéalement au plus près de la panne) et la chauffe va être coupée lorsque la température souhaitée est atteinte. Il n'y a plus le phénomène de surchauffe de la panne grâce à ce capteur et à la régulation de chauffe.
Attention avec les fers peu puissants : il faudra chauffer le composant longtemps le temps que le fer parvienne à faire remonter la température de la panne. C'est dommageable pour le composant et les pistes.
De même, un fer trop chaud va inutilement chauffer le composant et risque de le détruire.
Le fer bas de gamme.


Ce spécimen fait 40W. C'est une grosse daube qui surchauffe à mort.
La panne se consume (!!!) progressivement. Son unique avantage est qu'il coûte un prix dérisoire : dans les 5 €.
Je vous le conseille si vous avez moins de dix soudures à faire dans l'année.
Le fer milieu de gamme.


Le spécimen photographié est un fer JBC de 11W. Il est très peu puissant et ne surchauffe donc pas. Il est parfait pour souder des petits composants.
JBC est une très bonne marque. Sa panne est interchangeable.
Par contre, il est trop « faible » pour faire des soudures moyennes / grosses ou utiliser de la tresse à dessouder.
Pour une utilisation dans nos bornes d'arcades, sincèrement je ne le conseille pas.
Je conseille plutôt un JBC de 30W par exemple. Prix : environ 30 €.

La Rolls.


C'est une station à souder de marquer Weller. C'est un appareil haut de gamme destiné au marché des professionnels. La station de la photo fait 80W.
Elle dispose d'un réglage de température. Le socle est équipé d'un micro contact qui coupe le fer quand il est posé. C'est pratique quand on a une utilisation intermittente du fer.
Le fer est ultra léger, maniable. Le câble est souple et siliconé : il résiste à la température du fer !
Le prix est particulièrement dissuasif : dans les 200 € HT.
Les pannes sont interchangeables :

La taille de la panne est simplement fonction de la taille de la soudure à réaliser.
  • la petite panne servira à souder des petits composants (circuits intégrés, ...)
  • la panne moyenne servira dans la majorité des cas (capkit, boutons, ...)
  • la grosse panne servira aux soudures les plus grosses (diodes de roue-libre, ...)
Il faut savoir que plus la panne est grosse, plus elle est apte à véhiculer la chaleur créée par le fer vers le composant à souder. Mais plus elle est grosse, moins elle est précise dans sa manipulation.

1.b Le fil à souder


C'est un alliage d'étain et de plomb dont la température de fusion est d'environ 200 °C.
Il est important d'utiliser du fil à souder avec flux décapant incorporé (à moins de savoir ce que vous faites).
J'ai deux fils à souder :
  • diamètre 10/10e pour la plupart du temps
  • diamètre 5/10e pour souder les petits composants
Le flux décapant est à l'intérieur du fil :

On ne voit pas trop sur la photo, mais il y a une vague tâche claire au centre du fil : c'est le flux.

1.c L'outil de nettoyage

Nous verrons plus bas qu'il est important de conserver la panne du fer aussi propre que possible.
J'utilise cet accessoire :

C'est un enchevêtrement de spires métallisées. Le nettoyage est très efficace.
Il est sinon possible d'utiliser une éponge humidifiée ou un chiffon épais.

1.d La « troisième » main

Quand on soude, il faut d'une main tenir le fer, de l'autre le fil à souder.
Et avec la troisième main, tenir le fil/composant que l'on soude.
J'utilise cet accessoire, bien connu des bricoleurs et particulièrement pratique :

C'est un support monté de deux pinces crocodiles et disposant d'un pied en fonte.
Les pinces sont orientables vraiment dans tous les sens.
2. La pratique
Tout est une question de chaleur et de dosage.
Pour arriver à faire une bonne soudure, il faut chauffer correctement et rapidement le composant, afin d'apporter de la matière : le fil à souder.
La chaleur créée par l'élément chauffant interne du fer à souder est transmise à la panne, et en mettant la panne en contact avec l'objet à souder, on va chauffer l'objet en question.
Dit comme ça, c'est sûr que c'est évident. Mais quand on a compris qu'il y avait un transfert de chaleur depuis le fer vers l'objet à souder, on comprend que si ce transfert se réalise mal, alors la soudure ne sera pas correcte.
Premier obstacle à ce transfert de chaleur : la crasse qui s'accumule sur la panne du fer :
La panne est un peu sale. La crasse noire (des résidus brûlés) n'est pas bonne conductrice thermique.
Plus le fer surchauffe et plus la crasse est présente, et plus elle revient vite.
Il est nécessaire de nettoyer soigneusement la panne du fer à souder en utilisant l'un des outils cités plus haut.
La panne une fois nettoyée :

Le deuxième obstacle à la transmission de chaleur est la faible surface de contact entre la panne du fer et le composant.
Il est très facile d'y remédier : il suffit de déposer un tout petit peu de soudure sur la panne (nettoyée) du fer. Elle restera liquide et ne tombera pas :

Ce tout petit apport de soudure sur la panne va permettre un bien meilleur contact thermique entre la panne et l'objet à chauffer.
Je vais illustrer ce tuto en prenant l'exemple de la soudure de deux fils sur un bouton poussoir. Ce bouton servait à insérer un crédit.
Le bouton :

Il reste des bouts de fils qui ont été « collés » (je ne peux pas appeler ça « souder ») sur le bouton.
Pour être tranquille, je place le bouton dans ma troisième main :

La première étape consiste à débarrasser le bouton des restes de fil.
Avec une panne nettoyée et très légèrement chargée en soudure, je viens mettre en contact la panne et la grosse goutte de soudure déjà présente sur le bouton.
Avec une pince, je tire sur les fils :


Une fois les fils retirés, j'enlève la vieille soudure avec une méthode barbare, mais très simple quand l'objet est « libre » comme ce bouton : je fonds la soudure et je secoue l'objet. C'est le même mouvement qu'un coup de marteau : l'arrêt brutal du mouvement fait tomber la soudure par terre (attention les pieds). Ce n'est pas à faire quand on travaille sur de la moquette ou sur un parquet !
Quand c'est dans le salon, la manip a un coefficient WAF très faible.
Quand c'est dans un atelier (sol en ciment), un coup d'aspirateur hebdomadaire récupère simplement la soudure tombée au sol.
Pour un objet « non libre », il faudrait simplement utiliser une pompe à dessouder ou de la tresse.
Voici le bouton une fois la vieille soudure retirée :

Il faut nettoyer la zone qui va être soudée.
Pour ça, je remets un tout petit peu de soudure neuve sur la zone à souder.
Le décapant intégré au fil à souder va faire le travail pour moi :


Sur ces deux photos, j'ai mis trop de soudure. Ce n'est pas facile de synchroniser une soudure avec le retardateur de l'appareil photo.
Préparation du fil que je vais souder :

Il est important d'étamer le fil avant de le souder. Souvent les vieux fils sont légèrement oxydés et la soudure a du mal de se répandre.
Le décapant interne au fil à souder est bien utile.
Pour étamer le fil, je le chauffe par le dessous avec une panne nettoyée et légèrement chargée en soudure (comme d'hab).
Ensuite j'approche le fil à souder que je dépose sur le fil que je veux étamer (et non pas sur la panne du fer à souder).
Si le fil à souder refuse de fondre au contact de l'objet à étamer, alors je commence l'étamage de mon objet au plus près de la panne du fer et je répartis la soudure en train de fondre sur l'objet à étamer.

Sur la photo, j'ai mis trop de soudure, toujours pour le même problème de synchronisation de mon geste avec l'appareil photo !
Mise en place des éléments à souder avec la troisième main :


Réalisation de la soudure.
J'approche la panne nettoyée et légèrement chargée en soudure et je la mets en contact avec la lamelle de cuivre du bouton.

Je commence à déposer un peu de soudure sur la lamelle du bouton et rapidement je viens en mettre sur le fil que je veux souder. En baladant le fil à souder, je répartis la soudure partout. Ca permet aussi d'apporter du flux décapant partout. Sur la photo, il y a un peu trop de soudure toujours à cause de l'appareil photo qui me fait poireauter trop longtemps pour prendre la photo.
La quantité de soudure à déposer est selon la soudure à réaliser. Il faut que les deux parties à souder soient bien recouvertes, qu'il n'y ait pas de zone sans soudure.
Trop de soudure est inutile. La soudure ne sera pas plus fiable.
Dès que j'ai apporté assez de soudure, je retire le fer d'un coup à peine sec et je laisser la soudure figer sans la faire bouger. Une soudure qui fige alors que les deux éléments qui étaient en train d'être soudés bougeaient est bonne à refaire.
 Résultat fini :


Voici deux belles soudures, propres et fiables. Elles devraient tenir le coup longtemps et ne pas poser de soucis.
Une soudure bien réalisée est lisse et brillante.
Selon le cas, il faut penser à isoler électriquement les soudures avec par exemple de la gaine thermo rétractable. Il faut penser à l'enfiler sur le fil avant de faire la soudure !
 À vous de jouer !